• Oneshots Cleria

    Sommaire (du plus ancien au plus récent) :

    - Soir d'hiver, OS AkaFuri (KnB), 13/12/14

    - Je suis là mais je ne suis nulle part, pensées/philoshophie ?, 18/12/14

    - Mon amour, participation pour le concours de ✖Mindy (annulé), 06/03/15

    - Tarte aux pommes, original story, 17/08/15 

    - (Sans titre), OS IwaOi (Haikyuu!!), ??/??/?? (en cours)

    - Paperplanes, original story, ??/??/?? (en cours)

    - Boîte aux lettres, original story, ??/??/?? (en cours)

  •    La première fois que j'avais rencontré ma grand-mère, elle revêtait un faux sourire qui en aurait trompé plus d'un si ses yeux, eux, n'étaient pas remplis de larmes prestement essuyés d'un revers de ses mains abîmées. 

       A cette époque, lorsque mes pensées étaient encore pleines de mondes merveilleux et de princesses, j'ai fait face à la mort pour la première fois. Mon grand-père reposait sur une commode, dans sa petite boîte décorée de perles et de bijoux. Dans la pièce flottait une douce odeur de pomme, mélangée, à celle, immonde, des encens funéraires. Ma mère, pourtant si forte et téméraire, s'écroula en sanglot. Je ne comprenais rien, moi, si petite et impuissante que j'étais, fermement accrochée à la robe d'une grand-mère que je ne connaissais pas. Mon père vint enlacer ma mère, ses yeux remplis de compassion et de tristesse. Nous sommes restés à l'écart, ma grand-mère et moi. Pourtant, son corps tremblait et en relevant la tête, je pus remarquer de petites billes brillantes aux creux de ses joues. Alors, j'imitai mon père et pris les jambes de ma grand-mère, dans mes bras, espérant lui apporter un peu de réconfort. Surprise, comme si elle se rendait à peine compte de ma présence, elle étira ses lèvres en un fin sourire, puis m'intima de la suivre.

       "Ne fais surtout pas de bruit" m'a-t-elle chuchoté.

       J'avançai donc sur la pointe des pieds, dans une position qui m'aurait plus déséquilibrée qu'autre chose, consciente de chaque bruit autour de moi. Les gros souliers en bois de ma grand-mère - incroyable qu'elle n'ai fait aucun son avec !- s'arrêtèrent devant une petite porte en hêtre, dont la couleur sombre et brillante m'avait tout de suite fascinée. Elle semblait, dans ce décor rustique qu'était la chaumière de mes grand-parents, éclairée par les reflets de la verrerie du salon, une porte menant vers un pays magique rempli de féerie. La clinche grinça, doucement tenue par la main fripée de mon aïeule. La vue qui m'attendait derrière n'était en rien un conte de fée.

       C'était tellement plus.

       Un immense jardin dont on ne voyait pas le bout, des pommiers à perte de vue, une allée de pierre dont les bordures étaient recouvertes de mousse et de fleurs, baignant dans les rayons du crépuscule de cette journée ensoleillée. Quelle ironie pour un jour de deuil. Je restai là, immobile, imprimant chaque détail pour pouvoir m'en rappeler encore et encore, lorsque je serai de retour dans ce petit appartement en ville.

       "Ce verger est tout ce qu'il me reste."

       Je relevai la tête, attendit la suite.

       " Nous étions tellement jeunes lorsque nous avons planté le premier arbre", elle fit une pause, se remémorant cette époque. "Ton grand-père en prenait tellement soin. Il recouvrait chaque arbre d'une couverture en hiver, leur parlait... je me souviens encore de cette fois où il s'était assoupi au pied d'un arbre en plein hiver. Si j'étais pas là, il aurait été malade pour des semaines."

      Elle rit légèrement, ses yeux devenant brouillés.

      "Mon vieux dos n'a plus la force de cueillir ces pommes, je n'ai plus le courage de leur parler, des les recouvrir en hiver." Elle laissa une larme s'échapper qu'elle essuya d'un geste fugace. Un soupir s'échappa de ses lèvres. "Peut-être que le destin de ce verger était de flétrir en même temps que ton grand-père."

      Je ne comprenais pas tous les mots, mais voyant la détresse dans les yeux de ma grand-mère, je la repris de nouveau dans mes bras. Elle continua à sangloter doucement, dans ce jardin au souvenir d'une vie, dont j'étais la seule spectatrice.

      Finalement, nous rentrâmes dans la maisonnée et mes parents m'attendaient au seuil de la porte. Ma mère avait séché ses larmes, seul ses yeux bouffis en étaient la preuve. Ma grand-mère dit :

       "Vous pouvez revenir quand vous voulez. La prochaine fois, je vous ferai une tarte aux pommes."

       Cette fois, le sourire qu'elle nous adressa était vrai.

       ___________________

        La seconde fois où j'avais vu ma grand-mère, c'était durant les vacances d'été. L'air était étouffant dans la voiture sur cette aire d'autoroute, uniquement rafraîchi par l'air conditionné qui soufflait alors que les portières étaient grandes ouvertes. Ma "grandma" -comme j'avais pris l'habitude de l'appeler- vivait au bord d'une grande ville, avec de hauts buildings en verre teinté et des voitures partout. Elle vivait, seule, dans sa petite chaumière en pierre et en bois, à côté des trafics et du bruit. Maman avait dit qu'il vaudrait mieux qu'elle vende son verger à des agriculteurs et qu'elle aille s'installer chez nous ou en ville. Grandma avait refusé et avait crié, tellement fort que j'avais cru que le téléphone allait exploser :

        "Tant que je serai en vie, personne ne touchera à mon jardin !"

        Elle avait raccroché de suite. Je suis sûre qu'elle était allée se réfugier sous un de ses pommiers et qu'elle avait commencé à radoter, je pensais que ça lui correspondrait bien.

       Lorsque ma grand-mère avait ouvert la porte, une douce odeur était venue me titiller les narines. Une odeur de pommes, de sucre et de pain cuit. Elle nous débarrassa de nos affaires et nous guida jusqu'à notre chambre. Un petit pincement au coeur j'avais senti lorsque nous sommes entrés dans la pièce. Grand-père était toujours sur la commode, à côté des fausses fleurs immondes. Ma mère s'était immédiatement emportée :

       "On ne peut pas dormir ici !"

       Il n'y avait aucune autre pièce à coucher, juste une cuisine, le salon, la salle d'eau et la chambre de grandma, bien trop petite pour accueillir plus de deux personnes.

       Ma mère inspira, expira, et ajouta calmement :

      "Laisse au moins la petite dormir autre part. On se débrouillera."

      Ainsi, il avait été convenu que je dormirai avec ma grand-mère. Peu après, on avait partagé la tarte qu'avait préparé grandma, sans parler, avec pour seul son le tintement des fourchettes et le mâchonnement des dents. La tarte était délicieuse, mais étrangement, je n'avais plus le coeur à la déguster.

       Plus tard, j'avais entendu ma mère et grandma parler. Elles étaient assises sur les chaises en bois massif de la cuisine, discutant à voix basse.

       "Tu sais, on ne dort pas avec un défunt. Tu aurais dû le déplacer, depuis tout ce temps, ou l'enterrer."

       Je n'entendis pas ce que répondait grandma, juste quelques bribes.

       "La petite est encore jeune, cela pourrait gravement atteindre son moral tu sais ?"

       Je repartis tout de suite après avoir entendu cette phrase. "La petite", c'est comme ça qu'on m'appelait. Mais moi je ne voulais pas ! Je voulais devenir grande et entendre toutes ces paroles qu'on me cachait, toutes ces paroles qui m'étaient adressées mais que les parents refusaient de me dire. Je ne voulais plus être petite si c'était pour qu'on me mentît.

     

       La pomme était la spécialité de ma grand-mère. Elle pouvait tout faire avec des pommes. On avait cueilli les plus belles et les moins belles, pour en faire de la tarte et de la confiture. Moi, je m'amusais surtout à enfouir mes mains dans le sac de farine et de les ressortir et crier partout dans la maison "je crée la neige !" ou autre, sous les soupirs de ma mère, des regards surpris de mon père et du rire rouillé de ma grand-mère.

       La plupart du temps, je restais dans le jardin, à jouer à la princesse ou parler aux arbres à la place de grand-père, sans me soucier du temps qui passait. Grandma nous faisait régulièrement une tarte, toutes plus délicieuse les unes que les autres. Je sentais bien qu'il y avait toujours une tension entre maman et grandma, mais elles continuaient de sourire. Parce que j'étais là, parce que j'étais "la petite".

       Nous sommes rentrés la semaine d'après, dans notre petit appartement au milieu des gratte-ciels.

       ___________________

       La troisième fois que j'avais vu ma grand-mère c'était pour une très longue durée. Nous avons roulés sans nous arrêter, le monsieur au volant et moi, assise sur la banquette arrière. Son fils, sur le siège passager, devait avoir mon âge. Maman et Papa n'étaient pas revenus hier soir. Ou peut-être était-ce avant-hier ? Je n'avais pas quitté la maison : c'était le week-end. Ce matin, le monsieur était venu sonner à la porte. Il m'avait brièvement expliqué ce qui c'était passé, mais j'avais la tête dans le brouillard et je n'avais fait que répondre "oui", "non" et "je ne sais pas". Il m'avait dit :

       "Nous nous rendons chez ta grand-mère, pour arranger les choses avec elle."

       Maman m'avait toujours dit de ne pas suivre un inconnu. Mais ma tête était dans le brouillard donc je l'ai suivi. Je ne savais pas trop ce qui s'était passé ensuite. Le monsieur avait continué à me rassurer, que je n'étais pas seule, que tout va bien se passer, que j'allais m'en remettre. La petit garçon à côté restait silencieux, admirant le paysager défiler à toute vitesse par la fenêtre. Ni lui, ni moi, ne comprenait la gravité de la situation.

       Ma grand-mère avait été prévenue, elle nous attendait au pas de porte, le visage et les mains crispées. Quand elle m'aperçut, elle m'offrit son faux sourire. Comme la première fois. La fois où grand-père était parti.

       Ils m'intimèrent de rester dans la cuisine, pendant qu'ils discuteraient. Le monsieur donna une petite poussée dans le dos du petit garçon, en une demande silencieuse de me suivre. Une douce odeur de pommes cuites et de farine fraîche embaumait la pièce et je vis avec grande surprise la tarte posée sur la table. Je m'installai à une chaise et commençai à découper la pâtisserie. Faire attention à ne pas se couper. Retenir mes larmes, ne pas pleurer. Je servis aussi le petit garçon, qui s'était assis à côté de moi. J'avais les yeux brouillés, la gorge sèche, les larmes menaçaient de couler de mes yeux. Je ne sentais même plus le goût sucré des pommes. Tout ce à quoi je pensais c'était, c'était..

       "C'est vraiment très bon."

      Le petit garçon venait d'avaler sa première bouché de tarte. Il avait les yeux brillants, un fin sourire au coin des lèvres. A ce moment, ce sourire m'avait semblé très important, comme un cristal brillant au milieu de l'obscurité.

       D'une certaine façon, il m'avait sauvé.

       J'essuyai rapidement mes larmes et hochai vivement de la tête, lui montrant un sourire incrusté de bouts de tarte. En croquant un énième bout, je sentis qu'elle avait un goût de réconfort.

       Dans cette pièce où la lumière ne filtrait que par la fenêtre du plafond, apportant un contraste chaud à la morosité de mon coeur, j'avais tout doucement repris espoir.

       ___________________

       Si on pouvait décrire le vide que j'avais ressenti avec des mots, ils seraient bien trop vagues encore pour mettre le point sur mes pensées. Le changement était soudain, certes. Il m'avait fallu du temps pour m'y faire, certainement. Ce n'était pas facile. Loin de là. Je pense que, si on devait mettre un point sur mes pensées, si on devait décrire ce vide que j'avais ressenti avec des mots, ce serait probablement :

       "Je ne peux plus appeler quelqu'un "papa" ou "maman". Il n'y plus personne pour jouer ce rôle."

       Tel ce vide lorsque j'effleure un "maman" de mes lèvres, que je suis obligée de couper cette deuxième syllabe car je sais, je sais que je n'ai plus personne de ce nom-ci. Je sais que, parmi toutes ces effluves doucereuses de délicieuses tartes aux pommes de ma grand-mère, il n'y aura plus jamais ces yeux doux, protecteurs, me surveillant pour que je n'aie jamais mal, pour sécher mes larmes, pour toujours faire rayonner un sourire sur mes lèvres.

       Mais je vais encore bien.

       J'ai encore ma grand-mère.

       Mais je suis égoïste.

       Je devrais être celle qui supporte ma grand-mère, qui vient de perdre son enfant. Quelle douleur ça doit être, de voir sa progéniture disparaître avant soi-même ! Je ne peux m'imaginer l'effet que ça doit être de me réconforter, de me sourire.

       Alors j'ai essayé de sourire. J'ai essayé de sourire pour cacher mes larmes, même si ce n'est qu'un horrible rictus, plein de douleur et de peine, d'un vide qu'on ne peut plus combler, qui apparaît. Même si cela déforme atrocement mon visage, j'aurai au moins le mérite d'avoir essayé.

       Mais je vais y croire. Je vais croire à cette lueur d'espoir, à cette lumière lointaine, chaleureuse, vers laquelle je marche, vers laquelle je me dirige. J'aimerai la prendre dans mes mains, la lover contre mon coeur, la serrer fort afin qu'elle ne puisse jamais s'échapper de mon étreinte.

       C'est mon objectif.

       ___________________

       "Joyeux anniversaire !"

       Dix-sept ans. Entourée de mes amis, je venais de souffler les dix-sept bougies présente sur mon gâteau d'anniversaire. Aux pommes, évidemment. Léo me fit un sourire chaleureux, comme celui qu'il m'avait fait à cette époque. D'une manière ou d'une autre, cette fatalité que j'appelais le "destin" avait réussi à nous réunir.

       Je n'ai pas oublié.

       Je n'ai pas oublié toute la douleur que j'ai ressenti ces sept dernières années. Je n'ai pas oublié que, si j'arrive à sourire maintenant, c'est grâce à ce masque  que je n'ai que trop longtemps porté, ce faux moi que j'ai que trop longtemps été. Je me suis haïe, je me suis lamentée, je n'ai pas eu la force de me battre alors j'ai attendu. J'ai attendu que les plaies se referment. Lentement, je les ai laissées cicatriser dans l'ombre. J'ai caché cette marque indélébile sur mon coeur.

       Elle ne disparaîtra jamais.

       Je sortis prendre l'air dans le verger. J'étais contente que grandma nous ait laissé passer mon anniversaire chez elle. Mais je pense que c'est elle qui s'était le plus réjouie. Me voir épanouie, reconstruite ainsi l'avait certainement fait plaisir. Je laissai un léger rire s'échapper de mes lèvres. Je fixai un pommier en fleur. Ce paysage, combien de fois l'avais-je vu ? Je me souvenais encore de la première fois, ou j'avais imprimé tous ces détails dans ma mémoire.

       "Si la reine de ce soir ne se montre pas, tous les convives vont s'enfuir, tu ne crois pas ?"

       Je me retournai lentement, reconnaissant cette voix entre milles. Léo s'avança doucement, referment la solide porte en bois derrière lui.

       "J'arrive, dis-je, je voulais juste prendre un l'air."

       Alors que je m'apprêtai à retourner à l'intérieur, une main vint se placer autour de mon poignet. Je me figeai à ce contact et mes pupilles vinrent timidement rencontrer celles de Léo. Sous la lueur de l'astre lunaire, il arborait une aura étrangère, calme, puissant, presque effrayante. Si je ne sentais pas cette chaleur réconfortante au creux de mon poignet, j'aurais certainement pris peur et me serais enfuie à toute jambe. Cependant, sous cette façade imposante, je me surpris à découvrir un sentiment d'incertitude, mêlée à une grande prise de courage dans ses yeux. Sans que j'aie le temps de réagir, il me prit brusquement contre son torse et passa ses bras derrière mon dos. Je restai figée dans son étreinte, confuse et lucide en même temps, lovée dans cette sensation de chaleur rassurante. Je sentais son coeur battre contre ma poitrine, à un rythme agréable. Je ne bougeais pas. Il dût perdre patience car je sentis ses muscles se détendre et son souffle se faire sanglotant. Je le sentais sur le point d'avouer. De devoir parler pour éclairer le malentendu. Il s'excuserait sûrement, puis se retournera pour cacher sa frustration. Et tout cela sera de ma faute.

       Alors, lentement, j'élevai mes mains dans son dos et agrippai fermement le tissu de son vêtement.

       ___________________

       Le vent soufflait ce jour-là. L'herbe dansait en harmonie avec la brise, faisant ressembler les pâquerettes à des flocons flottant allègrement un jour sans vent. L'astre solaire étirait doucement ses rayons au travers des rares nuages tachant le ciel. Les oiseaux ne chantaient pas. L'anneau en argent renvoyait une lumière timide autour de mon annulaire gauche.

       "Grandma, je voudrais te remercier. Les mots ne me sont pas suffisant pour exprimer ma gratitude. Je n'ose pas imaginer ce que je serai devenue sans toi. Peut-être me serais-je brisée, j'aurais été incapable de me relever. Sans toi, je ne me tiendrai pas ici,  devant toi, je ne serai pas mariée, heureuse, vivant dans un merveilleux appartement au troisième étage. Je te remercie, pour m'avoir élevée, pour m'avoir soutenue, pour m'avoir permise de vivre ce futur brillant."

       Je laissai un temps s'écouler, dans lequel je laissai une goutte salée rouler sur ma joue. Je respirai, sanglotante.

       "Merci. Tu me manques, tu sais ?"

       Je pris une grosse bouffée d'air et me relevai, essuyant mes larmes. Je sentis une légère pression sur mon épaule puis des bras m'enlaçant tendrement. Il prit ma main dans la sienne et nos deux alliances scintillèrent en harmonie. Il murmura :

       "Il est temps d'y aller, nous allons être en retard.

       - J'arrive, laisse-moi encore deux minutes, Léo."

       Il s'éloigna, me laissant à nouveau seule. Je passais lentement ma main contre la pierre froide et nettoya légèrement la poussière. Je finis par déposer le bouquet que je tenais jusque là. Un mélange de camélias jaunes et de jacinthe.

       "Je suis désolée, j'ai revendu ton verger. Mais ne t'inquiète pas, les propriétaires sont très gentils."

       Je rejoignis la voiture et m'installai au siège passager. Léo tourna la clé et le véhicule démarra. Alors que le paysage défilait derrière la vitre, une idée fleurit dans mon esprit.

       "Tu n'as pas envie de cuire une tarte aux pommes ce soir ? On peut s'arrêter au verger en revenant."

     

       F I N

       ___________________

      Merci d'avoir tout lu jusqu'au bout :D ! Je sais que ce texte est plutôt long... Je l'ai écrit durant mes heures de libre à l'école durant toute cette année scolaire 2014-2015 (du coup le style d'écriture est pas très stable je sais). J'espère que cela vous a plu, n'hésitez pas à dire en commentaire ce que vous en avez pensé !


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